Il y en a qui ici viendront
cherchant l’amour, l’amitié,
la compagnie, la distraction ;
je -simplement- y vérifie
que je -effectivement- y suis
seul
au monde...
Seul au monde...
Un être libre et libertaire
lancé en l’air
et qui serait comme insensible à l’universelle attraction
(et, universellement, se voudrait inattractif),
un pareil être n’a quasi zéro chance
de rencontrer en collision
aucune autre
être...
22 septembre 2005
cherchant l’amour, l’amitié,
la compagnie, la distraction ;
je -simplement- y vérifie
que je -effectivement- y suis
seul
au monde...
Seul au monde...
Un être libre et libertaire
lancé en l’air
et qui serait comme insensible à l’universelle attraction
(et, universellement, se voudrait inattractif),
un pareil être n’a quasi zéro chance
de rencontrer en collision
aucune autre
être...
Merci pour le message à propos de Bernard Delvaille. C'était un ami cher. Vous avez raison de feuilleter son journal, le vent ainsi passant dans les feuilles des livres était un de ses meilleurs plaisirs.
samedi 7 février 2009, 20:14
Solitude
L'homme vit et meurt seul : nous sommes tous des îles
Que sépare une mer infranchissable. Asile
Ou cercueil, toujours l'être est sur soi refermé.
Nul ne peut accueillir même le plus aimé
Sur le seuil du mystère où son vrai moi frissonne.
Nous sommes seuls. Chacun sur son îlot. Personne
N'y pourrait aborder. De loin nous nous faisons
Des signaux... L'homme naît, vit et meurt en prison.
Pétales d'heures (1950)
L'homme vit et meurt seul : nous sommes tous des îles
Que sépare une mer infranchissable. Asile
Ou cercueil, toujours l'être est sur soi refermé.
Nul ne peut accueillir même le plus aimé
Sur le seuil du mystère où son vrai moi frissonne.
Nous sommes seuls. Chacun sur son îlot. Personne
N'y pourrait aborder. De loin nous nous faisons
Des signaux... L'homme naît, vit et meurt en prison.
Pétales d'heures (1950)
dimanche 31 janvier 2010, 07:57
Classé dans : 2005 | Un schizoïde parade