Jamais ne fus-je dans le coup
Dans votre foutue vie
Mais après vingt-cinq ans parmi vous
J’espère enfin y faire mon trou
Creuser mon trou au dépotoir
Section derniers restants d’humains
Le gérant met sur moi plein d’espoirs
On m’attend dès demain
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Sur mon lit de mort
Chaque soir je m’endors
Au matin m’y réveille
Plus nerveux que la veille
Ma maman et ma sœur
Me gavent de bonbons
Dehors elles soignent les fleurs
Qui seront sur ma tombe
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Et sur les murs du cimetière
Pas plus de tessons de bouteille
Dans mon cercueil de toilette
Je laisse le temps passer
Passe temps passe-t’en passe tant
Qu’à la fin je suis propre et net
Tant j’ai fait glisser la savonnette
Je n’ai plus sur les os
Ni la chair ni la peau
Et j’ai tout chanté ma chansonnette
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Et sur les murs du cimetière
Pas plus de tessons de bouteille
Car ceux qui rôdent autour du
Cimetière
C’est qu’ils se sont perdus
(Budapest, hiver 1987-1988)
Dans votre foutue vie
Mais après vingt-cinq ans parmi vous
J’espère enfin y faire mon trou
Creuser mon trou au dépotoir
Section derniers restants d’humains
Le gérant met sur moi plein d’espoirs
On m’attend dès demain
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Sur mon lit de mort
Chaque soir je m’endors
Au matin m’y réveille
Plus nerveux que la veille
Ma maman et ma sœur
Me gavent de bonbons
Dehors elles soignent les fleurs
Qui seront sur ma tombe
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Et sur les murs du cimetière
Pas plus de tessons de bouteille
Dans mon cercueil de toilette
Je laisse le temps passer
Passe temps passe-t’en passe tant
Qu’à la fin je suis propre et net
Tant j’ai fait glisser la savonnette
Je n’ai plus sur les os
Ni la chair ni la peau
Et j’ai tout chanté ma chansonnette
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Et sur les murs du cimetière
Pas plus de tessons de bouteille
Car ceux qui rôdent autour du
Cimetière
C’est qu’ils se sont perdus
(Budapest, hiver 1987-1988)
Classé dans : 1987 | Off Ze Road