Ma famille n'était
ni de gueux ni de princes mais
J'aurais tellement mieux vécu
dans la famille d'un singe
Mes docteurs
sont de mieux en mieux équipés
pour cacher qu'ils ignorent tout
sortis de la saignée
Et je serre dans mon poing
la froideur de la mort
(mais pas de balle à l'intérieur)
Ô mort, délicate mort
qui m'aideras un jour
à me délivrer de ce corps
Ô vie qui fit tant
couler de sang
retire-toi du cadavre
....
On dirait que chacun dans la rue
tire son profit de moi
comme du seul étranger
....
J'ai attendu toute mon enfance
l'arrivée de lèvres qui ne vinrent pas
et j'ai perdu toute illusion toute espérance
tout espoir et foi
(Avril 1994)
ni de gueux ni de princes mais
J'aurais tellement mieux vécu
dans la famille d'un singe
Mes docteurs
sont de mieux en mieux équipés
pour cacher qu'ils ignorent tout
sortis de la saignée
Et je serre dans mon poing
la froideur de la mort
(mais pas de balle à l'intérieur)
Ô mort, délicate mort
qui m'aideras un jour
à me délivrer de ce corps
Ô vie qui fit tant
couler de sang
retire-toi du cadavre
....
On dirait que chacun dans la rue
tire son profit de moi
comme du seul étranger
....
J'ai attendu toute mon enfance
l'arrivée de lèvres qui ne vinrent pas
et j'ai perdu toute illusion toute espérance
tout espoir et foi
Classé dans : Le malétant | 1994