La dernière réforme de l'orthographe préconise de marquer les pluriels par ajout systématique d'un « s » final, y compris aux mots empruntés (des scénarios) et aux composés comportant un trait d'union (un presse-papier, des presse-papiers). (Tant qu'à faire écrire des gazs, des bonuss ?)
Un « s » qui ne se prononcera jamais et ne fera donc que renforcer le fossé entre écriture et prononciation. Comment faire comprendre à l'oral que ce qui s'écrit presse-papiers est un pluriel (dans une dictée ou pour dire le nom d'un ouvrage) : prèss-pa-pié-èss ? prèss-pa-pié-o-plu-riel ?
Il serait mieux d'autoriser voire de recommander : des presse-papier, des scénario, des euro (ce dernier préconisé par certains, d'ailleurs). Du moins quand ce s n'a rien d'étymologique. [suite...]
Un « s » qui ne se prononcera jamais et ne fera donc que renforcer le fossé entre écriture et prononciation. Comment faire comprendre à l'oral que ce qui s'écrit presse-papiers est un pluriel (dans une dictée ou pour dire le nom d'un ouvrage) : prèss-pa-pié-èss ? prèss-pa-pié-o-plu-riel ?
Il serait mieux d'autoriser voire de recommander : des presse-papier, des scénario, des euro (ce dernier préconisé par certains, d'ailleurs). Du moins quand ce s n'a rien d'étymologique. [suite...]
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