Plaignez ce pauvre jour cette pauvre semaine
jour de ma semaine
contenant l'heure dont je suis né
C'était un jour d'hiver
Tout le monde emmitouflé
Personne voulant sortir dehors
Pourtant la période était périmée
au bout de laquelle je devais au monde d'y naître
Un bien triste jour ce jour de ma naissance
Constatez vous-mêmes sur le calendrier
Pauvre jour seizième de février
Personne ne voulait que j'y naisse
Tout le monde voulait rester chez soi
Je n'avais pas grand chose à dire
Et déjà plus ma langue
31 octobre 1989
jour de ma semaine
contenant l'heure dont je suis né
C'était un jour d'hiver
Tout le monde emmitouflé
Personne voulant sortir dehors
Pourtant la période était périmée
au bout de laquelle je devais au monde d'y naître
Un bien triste jour ce jour de ma naissance
Constatez vous-mêmes sur le calendrier
Pauvre jour seizième de février
Personne ne voulait que j'y naisse
Tout le monde voulait rester chez soi
Je n'avais pas grand chose à dire
Et déjà plus ma langue
« en ce moment
je n'ai pas envie
d'un mec
le shopping me suffit »
dit-elle à son portable
au milieu des odeurs
de parfums bon marché
de détergents industriels
de pizzas carbonisées(Patrick Bouvet, Flashes, « shopping »)
« en ce moment je n'ai pas envie d'un mec
le shopping me suffit »
dit-elle à son portable
— J'aurais tant voulu que tu m'aimes
mais tu as vraiment trop de problèmes
J'aurais tant voulu que tu sois
l'ami(e) que l'on garde en soi
qui jamais ne déçoit
Mais j'ai trop donné
trop pardonné
je vais
t'abandonner [suite...]
Mise en ligne : mardi 7 février 2012, 18:54
Classé dans : Plus beaux bruits | 1992 | Chansonnette
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Jamais ne fus-je dans le coup
Dans votre foutue vie
Mais après vingt-cinq ans parmi vous
J’espère enfin y faire mon trou
Creuser mon trou au dépotoir
Section derniers restants d’humains
Le gérant met sur moi plein d’espoirs
On m’attend dès demain
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Sur mon lit de mort
Chaque soir je m’endors
Au matin m’y réveille
Plus nerveux que la veille
Ma maman et ma sœur
Me gavent de bonbons
Dehors elles soignent les fleurs
Qui seront sur ma tombe
[suite...]
Dans votre foutue vie
Mais après vingt-cinq ans parmi vous
J’espère enfin y faire mon trou
Creuser mon trou au dépotoir
Section derniers restants d’humains
Le gérant met sur moi plein d’espoirs
On m’attend dès demain
Le long des murs du cimetière
Aucun uniforme ne veille
Sur mon lit de mort
Chaque soir je m’endors
Au matin m’y réveille
Plus nerveux que la veille
Ma maman et ma sœur
Me gavent de bonbons
Dehors elles soignent les fleurs
Qui seront sur ma tombe
[suite...]
La rose est au jardin
L'abeille vient la boire
Le cheval à longs traits aspire le torrent
Le serpent maintenant vient le traire de son sang
Maintenant
La rose est au panier
La mouche vient y pondre
Le soleil en papier
Tout est la mort du monde
L'abeille vient la boire
Le cheval à longs traits aspire le torrent
Le serpent maintenant vient le traire de son sang
Maintenant
La rose est au panier
La mouche vient y pondre
Le soleil en papier
Tout est la mort du monde
Nous sommes tous seuls
nous sommes tous fous
Quelque peu
quelque part
Nous faisons tous des rêves : seuls
Nous aimons tous la vie : fous
Parlant tout seuls – dans le noir
Pensant tout haut – dans le silence
[suite...]
nous sommes tous fous
Quelque peu
quelque part
Nous faisons tous des rêves : seuls
Nous aimons tous la vie : fous
Parlant tout seuls – dans le noir
Pensant tout haut – dans le silence
[suite...]
Le long d'un réverbère
Pisse un serpent vénéneux
C'est ton père et ta mère
Qui t'ont fait si merdeux
Le long d'une statue de nymphe
En bois blanc de peuplier
Le lierre fané grimpe
C'était sa bien-aimée
Le long de l'autoroute
Un seul auto-stoppeur
Provoque la stupeur
Provoque la déroute
[suite...]
Pisse un serpent vénéneux
C'est ton père et ta mère
Qui t'ont fait si merdeux
Le long d'une statue de nymphe
En bois blanc de peuplier
Le lierre fané grimpe
C'était sa bien-aimée
Le long de l'autoroute
Un seul auto-stoppeur
Provoque la stupeur
Provoque la déroute
[suite...]
Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas
dans leur assiette
Elle est derrière
leur tête
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas
dans leur assiette
Elle est derrière
leur tête
Bravement j'ai essayé de m'annuler
Fini pour aujourd'hui que je me suis dit
Et hop au lit
J'ai posé mon landau dans le train de nuit
Mais un contrôleur est venu perquisitionner
dans les lits-clos
Encore un rêve de foutu
Et moi qui étais nu
La lune était de quart dans la nuit
Les oiseaux de nuit s'étaient endormis
Une lumière brûlait
C'était le reflet
[suite...]
Fini pour aujourd'hui que je me suis dit
Et hop au lit
J'ai posé mon landau dans le train de nuit
Mais un contrôleur est venu perquisitionner
dans les lits-clos
Encore un rêve de foutu
Et moi qui étais nu
La lune était de quart dans la nuit
Les oiseaux de nuit s'étaient endormis
Une lumière brûlait
C'était le reflet
[suite...]
Mise en ligne : mardi 17 janvier 2012, 11:40
Classé dans : Off Ze Road | 1988
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Classé dans : Le malétant | 1989
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