Ceci (non plus) n'est pas une allusion (quoi que vous penseriez peut-être le contraire ?) 
    La misère supplémentaire des gens (comme moi) qui ne parlent jamais par allusion (parce qu'ils en sont incapables, qu'ils n'ont même pas le « réflexe allusion », réflexe qui leur simplifierait tellement la vie, leur permettrait à tant d'occasions de se faire comprendre enfin) c'est le nombre (affolant, et je trouve même : étrangement élevé) de leurs propos que les autres interprètent, au bénéfice de l'incompréhension mutuelle, comme des allusions !
Mise en ligne : mardi 17 mars 2009, 13:45
Classé dans : Causeries  |  2009
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Niouzes du 7 mars 2009 
    Me suis remis aux Poésies complètes de Rictus, programmation de la mise en page et révision des notes. Assez pénible, surtout avec la migraine. J'en vois difficilement la fin.
    Quelqu'un m'a dit que ce blog « faisait peur ». J'ai regardé ce que j'ai blogué (mes écrits) : il y a en effet de quoi faire peur. Mais telle est ma vision du monde. Un monde où je vis globalement serein, même si mes plaisirs sont incompréhensibles à la plupart des gens. Qu'est-ce qu'une vie gâchée, une vie réussie ? Comment conduire sa vie autrement qu'elle se conduit ? Pourquoi mesurer son plaisir avec les critères d'autrui ? Quand justement on vit séparé d'autrui (enfin, jamais totalement c'est vrai : quelqu'un qui se retrouverait vraiment seul mourrait au bout de quelques semaines...)
Mise en ligne : samedi 7 mars 2009, 22:58
Classé dans : Un schizoïde parade  |  2009
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Coin de table 
    Les gens qui ont besoin de rêver d'un poète choisissent Rimbaud plutôt que Verlaine. C'est que c'est plus facile de l'aimer, Rimbaud : poète teenager, voyou de légende, voyageur... quand Verlaine n'était qu'un catho soulard. Et qui battait sa mère.

    La copine au chanteur Renaud, par exemple, adolâtre Rimbaud (« ses cheveux en brosse au-dessus du berceau »...) Mais moi ça sera Verlaine. Parce que, justement, il battait sa mère !

    Mes collègues jadis de boulot préféraient Rimbaud, sûrement (ne me traînaient-ils pas sur ses traces : week-end d'entreprise au Club Med Djibouti...) Mais je les ai quittés pour Verlaine. Et sa fourrière.
Mise en ligne : lundi 2 mars 2009, 06:08
Classé dans : 1998  |  Épigrammes
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Au premier jour du monde 
Au premier jour du monde
personne ne m'a créé
et rien d'autre que moi n'existe
ou n'existera

Quand personne ne m'eut créé
[suite...]
Mise en ligne : vendredi 20 février 2009, 22:42
Classé dans : Un schizoïde parade  |  1986 et avant
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Trop scrupuleux 
Exprimer autre chose
que mon mal à l'être
me semble
trahir

Quand la caissière du supermarché
me demande si j'ai la « carte champion »
quelque chose en moi
m'intime de répondre
que non
mais que [suite...]
Mise en ligne : mardi 27 janvier 2009, 14:45
Classé dans : Un schizoïde parade  |  2004
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William Blake : The Sick Rose 
O Rose, thou art sick.
The invisible worm
That flies in the night,
In the howling storm:

Has found out thy bed
Of crimson joy:
And his dark secret love
Does thy life destroy.
[suite...]
Mise en ligne : lundi 8 décembre 2008, 07:14
Classé dans : Traduction
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Train de nuit 
Magnifique
comme un homme saoul
qui vous offre à boire

Gwendal
donne son cours de breton
comme un chanteur de blues

[suite...]
Mise en ligne : lundi 24 novembre 2008, 22:51
Classé dans : Héritage des P  |  1997
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Il faut savoir choisir son camp retranché 
    Dans la société je suis en position de faiblesse.
    Dans la solitude je suis en position de force !
Mise en ligne : dimanche 2 novembre 2008, 23:06
Classé dans : Un schizoïde parade  |  2008
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Jeunes bois du Nouveau Monde 
En lisant Walt Whitman
Emily Dickinson
Alphonse Beauregard
je rêve
aux jeunes bois du Nouveau Monde

Classé dans : Causeries  |  2008
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