Hier j'entrais au supermarché derrière un vieil homme dont je remarquais les cheveux blancs et la calvitie, me réjouissant de n'en être pas encore là. Je ne me souviens plus si j'avais remarqué aussi qu'il avançait péniblement, à l'aide d'une canne. Élégamment, à ma grand vitesse habituelle, je lui ai slalomé autour pour pénétrer dans le magasin. Il s'est alors mis à m'engueuler, avec une phrase où j'ai cru reconnaître le mot « zombie » ! J'aurais pu lui répondre que zombie je l'étais depuis ma naissance, ainsi que victime de la zombophobie, tandis que lui, vioque et faible dans la foule moderne, il ne l'était sans doute que depuis peu, et en tous cas ne le resterait plus très longtemps dans l'état où je le voyais. Mais c'est vrai que moi la zombophobie j'ai bien eu le temps de m'y habituer, tandis que sa décripitude... Et puis j'avais quelqu'un, pour une fois, qui reconnaissait ma réalité.
Les gens geignent après toutes sortes de mauvaises éducations toutes plus freudiennement traumatisantes les unes que les autres... Mais on n'entend jamais les parents se plaindre de leurs enfants, en tous cas pour les accuser de traumatismes causés à leur mental. N'y en aurait-il jamais ?
De nos jours, les gens qui ont vécu un attentat passent entre les mains de psychologues spécialisés. Mais les parents qui ont eu, pendant des années, et ça n'est jamais fini, des enfants terribles à élever ?
(Des enfants dans mon genre ?)
De nos jours, les gens qui ont vécu un attentat passent entre les mains de psychologues spécialisés. Mais les parents qui ont eu, pendant des années, et ça n'est jamais fini, des enfants terribles à élever ?
(Des enfants dans mon genre ?)
Les femmes n'aiment pas les musiques et les poèmes que j'aime. Elles sentent vite que tout ça a été choisi pour les remplacer. Douloureusement choisi au long de longues années de douloureuse solitude...
Mise en ligne : samedi 9 mai 2009, 12:16
Classé dans : Un schizoïde parade | 2009
1 commentaire | permalienk
Classé dans : Un schizoïde parade | 2009
1 commentaire | permalienk
Les femmes, plus elles avancent en âge, moins elles aiment les hommes, plus elles en ont besoin.
Soleil triste
Soleil glauque
Seul oeil glauque qui
Soliloque
Salë cloque
Seule et glauque
Salë* [lok]
Seul oeil triste
Seuleil triste
Soleil glauque
Seul oeil glauque qui
Soliloque
Salë cloque
Seule et glauque
Salë* [lok]
Seul oeil triste
Seuleil triste
Mise en ligne : lundi 23 mars 2009, 10:53
Classé dans : Proses insensées | 2009
Commenter | permalienk
Classé dans : Proses insensées | 2009
Commenter | permalienk
La dernière réforme de l'orthographe préconise de marquer les pluriels par ajout systématique d'un « s » final, y compris aux mots empruntés (des scénarios) et aux composés comportant un trait d'union (un presse-papier, des presse-papiers). (Tant qu'à faire écrire des gazs, des bonuss ?)
Un « s » qui ne se prononcera jamais et ne fera donc que renforcer le fossé entre écriture et prononciation. Comment faire comprendre à l'oral que ce qui s'écrit presse-papiers est un pluriel (dans une dictée ou pour dire le nom d'un ouvrage) : prèss-pa-pié-èss ? prèss-pa-pié-o-plu-riel ?
Il serait mieux d'autoriser voire de recommander : des presse-papier, des scénario, des euro (ce dernier préconisé par certains, d'ailleurs). Du moins quand ce s n'a rien d'étymologique. [suite...]
Un « s » qui ne se prononcera jamais et ne fera donc que renforcer le fossé entre écriture et prononciation. Comment faire comprendre à l'oral que ce qui s'écrit presse-papiers est un pluriel (dans une dictée ou pour dire le nom d'un ouvrage) : prèss-pa-pié-èss ? prèss-pa-pié-o-plu-riel ?
Il serait mieux d'autoriser voire de recommander : des presse-papier, des scénario, des euro (ce dernier préconisé par certains, d'ailleurs). Du moins quand ce s n'a rien d'étymologique. [suite...]
Mise en ligne : lundi 23 mars 2009, 09:20
Classé dans : 2009 | Briques éparses | Chantier
1 commentaire | permalienk | Aller plus loin
Classé dans : 2009 | Briques éparses | Chantier
1 commentaire | permalienk | Aller plus loin
(BaoTing, mercredi 10 février 1988)
Mise en ligne : vendredi 20 mars 2009, 09:45
Classé dans : 1995 | Figures imposées
Commenter | permalienk
Classé dans : 1995 | Figures imposées
Commenter | permalienk
La misère supplémentaire des gens (comme moi) qui ne parlent jamais par allusion (parce qu'ils en sont incapables, qu'ils n'ont même pas le « réflexe allusion », réflexe qui leur simplifierait tellement la vie, leur permettrait à tant d'occasions de se faire comprendre enfin) c'est le nombre (affolant, et je trouve même : étrangement élevé) de leurs propos que les autres interprètent, au bénéfice de l'incompréhension mutuelle, comme des allusions !
Classé dans : Un schizoïde parade | Un schizoïde parade | 2009
Commenter | permalienk