Tous les gens qui portent regard sur ma personne
tournent les yeux dégoûtés
Mon corps leur appartient, faut croire
Ils me demandent, faut croire
de supprimer de leur monde ce corps gênant
À part ça la vie est belle
Et c'est tant mieux.
tournent les yeux dégoûtés
Mon corps leur appartient, faut croire
Ils me demandent, faut croire
de supprimer de leur monde ce corps gênant
À part ça la vie est belle
Et c'est tant mieux.
Devant le résultat de la recherche Google pour « Manset sinistre », je me sens seul au monde, encore une fois.
« C'est quoi Manset ? », dira-t-on...
Certes... :)
Toujours est-il que c'est sur les ondes de ma radio et même sur les murs de ma ville : « Quelques coups de crosse / Sur un visage d'enfant / C'est comme un fruit qui se fend ». Je ne peux m'empêcher de penser (c'est un sentiment) que quelqu'un qui peut mettre de telles paroles dans une chanson est de la même race que les tortionnaires. (Enfin, nous sommes tous de la race des tortionnaires : on sait que l'espèce humaine n'a qu'une race.)
« C'est quoi Manset ? », dira-t-on...
Certes... :)
Toujours est-il que c'est sur les ondes de ma radio et même sur les murs de ma ville : « Quelques coups de crosse / Sur un visage d'enfant / C'est comme un fruit qui se fend ». Je ne peux m'empêcher de penser (c'est un sentiment) que quelqu'un qui peut mettre de telles paroles dans une chanson est de la même race que les tortionnaires. (Enfin, nous sommes tous de la race des tortionnaires : on sait que l'espèce humaine n'a qu'une race.)
Avant de mourir, outre des phrases, elle avait laissé des glamoures photos d'elle....
Note donc ça, toi-même poète, et que ton temps maudit....
Note donc ça, toi-même poète, et que ton temps maudit....
Mise en ligne : samedi 12 mai 2012, 08:04
Classé dans : Meilleurs écrits | 2012 | Épigrammes
Commenter | permalienk
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Au commencement du phénomène, les singes le vécurent comme une maladie mentale.
Et ce fut effectivement leur première maladie mentale.
On ne pouvait déjà rien contre le progrès.
Et ce fut effectivement leur première maladie mentale.
On ne pouvait déjà rien contre le progrès.
Quelquefois j'essaie de prendre le contrôle de moi-même.
J'enfonce mon chapeau autour de ma tête.
Je crispe mes dents.
Plus personne rit.
Tout le monde a peur.
_____
[suite...]
J'enfonce mon chapeau autour de ma tête.
Je crispe mes dents.
Plus personne rit.
Tout le monde a peur.
[suite...]
Le langage, quelle horreur.
Encore un coup
j'ai été vu
gesticulant comme un fou
Je vais devoir
quitter la ville
une fois de plus
gesticulant comme un floup
festambulant comme un lou
pesturulant comme un plou
j'ai été vu
gesticulant comme un fou
Je vais devoir
quitter la ville
une fois de plus
gesticulant comme un floup
festambulant comme un lou
pesturulant comme un plou
À l'épicerie bio, on peut emballer soi-même les produits vendus en vrac dans des sacs plastique, ou plus nature-friendly encore, dans des sacs papier... L'autre jour, accident inévitable, la biocliente après moi avait craqué son sac papier de fèves sur le tapis roulant de la caisse... Elle s'excuse, confuse... Le caissier (un quadra, l'air du gérant de l'endroit) d'un ton désagréable : « Pas grave, c'est pas de l'huile. » Mais la biocliente tient à s'excuser : « J'ai pas fait exprès... » Réponse du type sur le même ton : (quelque chose comme) « J'espère bien que vous l'avez pas fait exprès. »
Nous autres écologistes, nous savons quelque part que le monde un jour finira. Mais que si nous sommes bien nature-friendly il finira... plus tard voilà tout. Alors quelque chose dans nos esprits nous souffle : « Et à quoi bon ? » D'où nos allures pincées, nos manies d'avares.
Nous autres écologistes, nous savons quelque part que le monde un jour finira. Mais que si nous sommes bien nature-friendly il finira... plus tard voilà tout. Alors quelque chose dans nos esprits nous souffle : « Et à quoi bon ? » D'où nos allures pincées, nos manies d'avares.
Classé dans : 2006 | Un schizoïde parade | Le malétant
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