Centre-Ville, âme triste.
La voient deux prédicateurs, prédateurs
badgés Jésus-Christ.

Ferrailler du fanatique,
fut un temps, m'amusait.

Jeune femme au rêve
(mal avoué) d'enfant
C'est qui j'aime
Ça et (donc)
les chiens

    Il n’y a que ça qui soulage vraiment : foutre une bonne trempe à une pauvre hystérique. Mais à ma mort j’en serai encore étonné.

Quelquefois je n’ai rien à faire
alors je mets à ronronner la Clepsydre à Café...
Quelquefois mon temps coule trop seul ;
je glisse une tartine de son dans le Taostier à Cassettes...

Ou je fixe de l'encre sur du papier
en longues traînées
auxquelles je donne forme d'idées...

Du moins j'y verrais, moi, des idées... [suite...]

Au sous-sol de la Bibliothèque François Villon il y a
une trouée sur une fenêtre d'où l'on aperçoit les arbres
et les passants du Boulevard de Belleville (pardon :
de la Villette). J'ai remarqué ça cette aprème.

Au même sous-sol le recueil Allers et retours de Paul de Roux,
une bonne collection de journaux de Renaud Camus, celui de
Léautaud, les lettres de Perros à [suite...]

    La vie est souffrance permanente pour ces malheureux qui sont pas contents de leur sort comparé au sort des autres.

Je suis le fils de l'éclusier
et en quelque sorte   un don juan
Je récupère sur le bassin
des corps de femmes   encore vivants
Mais elles ont tant d'eau dans la tête
tant d'eau entre les dents   et dans le cœur
que je ne réussirai jamais
à les remettre   de bonne humeur

Le fils du gardien de la morgue
que mon donjuanisme   rend jaloux
répète à qui veut l'entendre
[suite...]

    Depuis mes 19 ans, je ne me souviens d'avoir rien vécu sinon un suicide et une saison en maison de repos. Ça me fait drôle qu'on me parle comme si j'en avais 50.

Tous mes amis aiment les chats
Certains en hébergent un
Moi seul raffole du döner kebab