J’ai développé mon propre concept de « cartes de visites sur papier recyclé ». Il me restait toute une collection de vieilles cartes d’anciens contacts de l’époque où j’essayais de bosser dans l’informatique. J’en barre les noms et adresses et au dos j’y inscris à la main mes coordonnées ! Je passe un peu pour un zombie.
Jour comme un autre est pour
celui qui parle tout seul celui où
son dernier ami coupe le son.
celui qui parle tout seul celui où
son dernier ami coupe le son.
Une chanteuse m'a mis un message sur pointscommuns.com. 20 euro qu'il me faudrait débourser pour le lire, au minimum.
C'est cher mais nous avons 10 « points communs », et 5/8 d' « affinité », des scores que je n'avais jamais atteints.
Je crois avoir trouvé son site. Ça aurait pu être pire : elle fait de la musique pour enfants.
Mais j'aimerais mieux rencontrer une boulangère qu'une artiste, à vrai dire... Les artistes sont toujours ratées. Les boulangères, en général, font bien leur métier.
C'est cher mais nous avons 10 « points communs », et 5/8 d' « affinité », des scores que je n'avais jamais atteints.
Je crois avoir trouvé son site. Ça aurait pu être pire : elle fait de la musique pour enfants.
Mais j'aimerais mieux rencontrer une boulangère qu'une artiste, à vrai dire... Les artistes sont toujours ratées. Les boulangères, en général, font bien leur métier.
Ravitaillement à l'épicerie bio today.
« Je vous ai mis un dépliant sur les cosmétiques bio », me dit la caissière.
« Je n'utilise jamais de cosmétiques, ni bio ni autre », que je trouve à répondre. (Oui, c'est le genre de réponses qui me viennent naturellement. C'est mon Captain Inside qui me les souffle de l'intérieur de moi, et je n'ai pas le temps de réfléchir que j'ai déjà répondu.)
« Pour quelqu'un de votre famille alors ?... », elle insiste. ... Famille, famille... Je regarde autour de moi : où çà, famille ? Bon, abstenons-nous de tout autre commentaire et faisons comme si on avait ça, une famille.
En fait le mot, l'idée de « cosmétique » me fait horreur. Je ne sais pas trop ce qu'ils entendent par là, ne veux pas le savoir. J'ai cru comprendre que les femmes utilisaient beaucoup de produits comme ça mais j'ai jamais voulu le savoir...
J'ai une idée à moi du « bio » qui est : on ne se lave jamais, on évite de prendre aucun médicament... Enfin bref.
J'avais remarqué qu'on rencontrait souvent des gens bizarres dans les épiceries bio. Je suis peut-être le plus bizarre de tous.
« Je vous ai mis un dépliant sur les cosmétiques bio », me dit la caissière.
« Je n'utilise jamais de cosmétiques, ni bio ni autre », que je trouve à répondre. (Oui, c'est le genre de réponses qui me viennent naturellement. C'est mon Captain Inside qui me les souffle de l'intérieur de moi, et je n'ai pas le temps de réfléchir que j'ai déjà répondu.)
« Pour quelqu'un de votre famille alors ?... », elle insiste. ... Famille, famille... Je regarde autour de moi : où çà, famille ? Bon, abstenons-nous de tout autre commentaire et faisons comme si on avait ça, une famille.
En fait le mot, l'idée de « cosmétique » me fait horreur. Je ne sais pas trop ce qu'ils entendent par là, ne veux pas le savoir. J'ai cru comprendre que les femmes utilisaient beaucoup de produits comme ça mais j'ai jamais voulu le savoir...
J'ai une idée à moi du « bio » qui est : on ne se lave jamais, on évite de prendre aucun médicament... Enfin bref.
J'avais remarqué qu'on rencontrait souvent des gens bizarres dans les épiceries bio. Je suis peut-être le plus bizarre de tous.
Mise en ligne : mercredi 24 décembre 2014, 18:12
Classé dans : 2004 | Causeries
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L'être que je suis,
et son mal-être,
le mal-être qui me suit
(jeu de maux (jeu de mot),
les jeux de mots du français sont vraiment trop cons,
trop pélimés),
l'âme qui m'incârne,
et ses problâmes,
l'être que je suis,
et son mal-être,
l'être que je suis,
et son mal-être,
l'être que je suis,
et son peu d'être,
l'être que je suis,
et ses jeux de mots à la con,
l'être que je suis,
et son mal-être,
merci de les avoir jusqu'ici suivis.
et son mal-être,
le mal-être qui me suit
(jeu de maux (jeu de mot),
les jeux de mots du français sont vraiment trop cons,
trop pélimés),
l'âme qui m'incârne,
et ses problâmes,
l'être que je suis,
et son mal-être,
l'être que je suis,
et son mal-être,
l'être que je suis,
et son peu d'être,
l'être que je suis,
et ses jeux de mots à la con,
l'être que je suis,
et son mal-être,
merci de les avoir jusqu'ici suivis.
Mise en ligne : mercredi 24 décembre 2014, 18:04
Classé dans : 2004 | Le malétant
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Lundi 14 juillet 2014...
Lorin Maazel, Charlie Haden
et Tommy Ramone sont morts.
Sophie Marceau et Christophe Lambert annoncent
leur « amicale séparation ».
(Mais l’amour est mort.)
- Mais moi j’ai survécu,
pour la cinquante-troisième fois,
et à la coupe du monde
et au bal des pompiers.
Lorin Maazel, Charlie Haden
et Tommy Ramone sont morts.
Sophie Marceau et Christophe Lambert annoncent
leur « amicale séparation ».
(Mais l’amour est mort.)
- Mais moi j’ai survécu,
pour la cinquante-troisième fois,
et à la coupe du monde
et au bal des pompiers.
Quelqu’un de bien informé révèle sur facebook que Jean-Pierre Léaud séjourne à Sainte-Anne quasi à plein temps.
Eh ben y en a qu' ont de la chance !
Je crains pour ma part de finir dans quelque anonyme mouroir pour normaupathes.
Avant de perdre la raison j’aurai(s) perdu la mémoire.
Et ce sera heureux car j’aurai(s) comme voisin de lit un ancien collègue de bureau...
Un ancien collègue de bureau de qui j'étais, et qui m'était, insupportables.
Eh ben y en a qu' ont de la chance !
Je crains pour ma part de finir dans quelque anonyme mouroir pour normaupathes.
Avant de perdre la raison j’aurai(s) perdu la mémoire.
Et ce sera heureux car j’aurai(s) comme voisin de lit un ancien collègue de bureau...
Un ancien collègue de bureau de qui j'étais, et qui m'était, insupportables.
Quand il débarque dans une fête
avec sa maigreur d'affamé
les convives taisent leurs fourchettes
le maître d'hôtel est affolé
Il est tellement aux ordres
qu'on ne sait jamais quoi commander
Il est toujours entre vos bottes
on ne sait où mettre les pieds
La puissance du chien triste
peut faire s'écrouler la ville
La tristesse du chien triste
peut faire s'éffondrer la pluie
Mais la puissance du chien triste
ne lui donra
jamais
la gaité
Son cynisme est si sinistre
qu'il mérite de tous d'être haï
Son regard réclame plus d'amour
que pour un meilleur ami
avec sa maigreur d'affamé
les convives taisent leurs fourchettes
le maître d'hôtel est affolé
Il est tellement aux ordres
qu'on ne sait jamais quoi commander
Il est toujours entre vos bottes
on ne sait où mettre les pieds
La puissance du chien triste
peut faire s'écrouler la ville
La tristesse du chien triste
peut faire s'éffondrer la pluie
Mais la puissance du chien triste
ne lui donra
jamais
la gaité
Son cynisme est si sinistre
qu'il mérite de tous d'être haï
Son regard réclame plus d'amour
que pour un meilleur ami
Mise en ligne : mercredi 3 décembre 2014, 08:45
Classé dans : 2002 | Musiquette
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Classé dans : 2010 | Un schizoïde parade
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