Il s'ennuie dans un bureau
et ennuie ses collègues
et les « contacts-clients »
à cause qu'il suit pas avec assez d'assiduité
la compète automobile
Et quand il rentre
un soir sur deux
(les autres il est trop saoul)
il donne à ses enfants les coups
qu'il est trop lâche pour donner ailleurs
Mais aujourd'hui sa benjamine était en train de lire ce passage
du Livre de la Jungle :
[suite...]
et ennuie ses collègues
et les « contacts-clients »
à cause qu'il suit pas avec assez d'assiduité
la compète automobile
Et quand il rentre
un soir sur deux
(les autres il est trop saoul)
il donne à ses enfants les coups
qu'il est trop lâche pour donner ailleurs
Mais aujourd'hui sa benjamine était en train de lire ce passage
du Livre de la Jungle :
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J'ai poussé dans la pureté de la nature
rien que solitude et verdure
Une papeterie diluait bien
sa pisse dans ma rivière
du moins coulait-elle vierge et claire
de tout promeneur
pêcheur
paysan
Une vallée étroite profonde et boisée
creusait le plateau où vaquaient les civilisés
Fondantes prairies
bois sans valeurs
leur roi était
le fou que je demeure
[suite...]
rien que solitude et verdure
Une papeterie diluait bien
sa pisse dans ma rivière
du moins coulait-elle vierge et claire
de tout promeneur
pêcheur
paysan
Une vallée étroite profonde et boisée
creusait le plateau où vaquaient les civilisés
Fondantes prairies
bois sans valeurs
leur roi était
le fou que je demeure
[suite...]
Mise en ligne : mardi 11 décembre 2012, 19:01
Classé dans : Un schizoïde parade | 1986 et avant
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Ce n'était qu'un jour d'été
Je t'avais apporté des roses
Rien de plus qu'un jour d'été
mais où nous nous apprîmes
des choses
Rien qu'un jour d'été
qu'une glace au Jardin des Plantes
et que nos deux ombres dans le soir qui rentrent
chez soi
Rien qu'un jour d'été
rien que toi et moi
Nous allâmes au cinéma
et puis
chacun chez soi
Et je t'ai dit [suite...]
Je t'avais apporté des roses
Rien de plus qu'un jour d'été
mais où nous nous apprîmes
des choses
Rien qu'un jour d'été
qu'une glace au Jardin des Plantes
et que nos deux ombres dans le soir qui rentrent
chez soi
Rien qu'un jour d'été
rien que toi et moi
Nous allâmes au cinéma
et puis
chacun chez soi
Et je t'ai dit [suite...]
Mise en ligne : dimanche 9 décembre 2012, 18:34
Classé dans : 1991 | Traduction
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Depuis mes 19 ans, je ne me souviens d'avoir rien vécu sinon un suicide et une saison en maison de repos. Ça me fait drôle qu'on me parle comme si j'en avais 50.
Mise en ligne : dimanche 11 novembre 2012, 10:58
Classé dans : 2012 | Causeries | Chantier
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Tous mes amis aiment les chats
Certains en hébergent un
Moi seul raffole du döner kebab
Certains en hébergent un
Moi seul raffole du döner kebab
Mise en ligne : mercredi 7 novembre 2012, 19:41
Classé dans : Causeries | 2012
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Garnement !
Traîner sa maman dans les pays chauds
(où on ne voit jamais de femmes rousses !)
dans l'espoir de passer pour amerloque ordinaire aux yeux
des indigènes tropicaux
Et faire pleurer sa maman
(Pleure pas maman)
Exhiber sa pauv mère au bras de Mick Jagger
dans les faubourgs de Jakarta
au lendemain du concert indonésien des « Stones »
[suite...]
Traîner sa maman dans les pays chauds
(où on ne voit jamais de femmes rousses !)
dans l'espoir de passer pour amerloque ordinaire aux yeux
des indigènes tropicaux
Et faire pleurer sa maman
(Pleure pas maman)
Exhiber sa pauv mère au bras de Mick Jagger
dans les faubourgs de Jakarta
au lendemain du concert indonésien des « Stones »
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Mise en ligne : vendredi 19 octobre 2012, 09:46
Classé dans : 1988 | Le malétant | Off Ze Road
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L'adolescence...
L'époque où le noir et blanc des films n'était pas prémédité...
Puis l'âge où l'individu l'on somme de s'expliquer...
L'époque où le noir et blanc des films n'était pas prémédité...
Puis l'âge où l'individu l'on somme de s'expliquer...
Mise en ligne : dimanche 14 octobre 2012, 12:41
Classé dans : 2012 | Causeries
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L'apprenti-sage Fu Fu demanda-t-une fois au divain-maître Fu Fu-fu la clé de tout...
Un long silence. Puis l'un des moines (lequel ? le conteur oublie) énonça ceci que seules perçurent deux étoiles dans les pins :
Celui qui a besoin d'être aimé n'est pas libre
L'oiseau qui a besoin d'être admiré n'est pas beau
Le littérateur qui ambitionne ses mots lus n'a pas atteint la vérité
L'abouti sage s'en fout
Le non-faux fou seul se sent sage
Un long silence. Puis l'un des moines (lequel ? le conteur oublie) énonça ceci que seules perçurent deux étoiles dans les pins :
Celui qui a besoin d'être aimé n'est pas libre
L'oiseau qui a besoin d'être admiré n'est pas beau
Le littérateur qui ambitionne ses mots lus n'a pas atteint la vérité
L'abouti sage s'en fout
Le non-faux fou seul se sent sage
Pour moi
philosophe mais fils de ferme
la principale certitude
et principale consolation
conviction ferme
c’est que l’homme est un animal comme un autre,
et certes aucun doute à ce sujet ne me jamais frôla le corps,
ce mien de corps si sainement protéineux !
Non
ma souffrance est seulement
d’être un fourmi
un fourmi extradé esseulé exilé
de sa ruche à fourmis
voilà.
philosophe mais fils de ferme
la principale certitude
et principale consolation
conviction ferme
c’est que l’homme est un animal comme un autre,
et certes aucun doute à ce sujet ne me jamais frôla le corps,
ce mien de corps si sainement protéineux !
Non
ma souffrance est seulement
d’être un fourmi
un fourmi extradé esseulé exilé
de sa ruche à fourmis
voilà.
Mise en ligne : vendredi 12 octobre 2012, 18:18
Classé dans : 2012 | Un schizoïde parade
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Classé dans : Singes sous la pluie | 1996
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